Le Pôle Ressources National Sport Innovations (PRN SI) a le plaisir de vous communiquer en avant-première l’ouvrage à paraître : « Faire de la France une vraie nation sportive » Chiche ! » de Jean-Luc MATHIEU et Michel CHAUVEAU.
Ce livre devrait être publié en 2025 aux éditions de l’INSEP, mais sa contribution au débat public en cette année olympique et paralympique mérite amplement une diffusion sans plus attendre.
Il est d’ailleurs déjà accessible sur le site du Comité d’histoire des ministères de la jeunesse et des sports (CHMJS)
Il va de soi que son contenu n’engage que ses auteurs et en aucune manière ni le ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, ni la Direction des Sports, ni le PRN SI.
Le PRN SI a simplement eu l’honneur d’être consulté, en particulier au sujet du recensement des équipements sportifs DATA ES.
La qualité des auteurs justifie d’abord l’intérêt de l’ouvrage :
Il a enseigné l’aïkido, la natation et la plongée subaquatique. Il a publié des articles, études et repères historiques sur le site du CHMJS.
La diversité et l’ampleur des thèmes abordés au long des 187 pages de l’ouvrage méritent également de retenir toute l’attention des lecteurs :
Le PRN SI vous propose l’accès direct à la synthèse en 3 pages et l’accès complet à l’ouvrage, qui outre son apport dans l’actualité immédiate, devrait constituer un fondamental pour les personnes qui s’intéressent au développement du sport pour tous.
Le tourisme sportif implique à la fois une grande diversité d'acteurs et d'activités et s'avère être un objet mouvant, difficile à caractériser et donc à structurer.
C’est pourquoi les ministères des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, de l’ Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique et le Pôle Ressources National Sport-Innovations ont commandé une étude sur les évolutions du tourisme sportif en France (métropolitaine).
L‘étude réalisée par Olbia Conseil et Média Filière dresse un état des lieux afin de cerner la demande, la structuration de l’offre ainsi que les leviers de développement du secteur. Vous retrouverez également une synthèse de l’étude.
Le PRN SI est heureux de vous communiquer le Rapport d’Etude Collective de Cas réalisé par 4 Conseillers Techniques pédagogiques Supérieurs (Frédéric Arino; Sylvie Cammas, Philippe Geiss, Laurence Munoz) dans le cadre de leur Formation Professionnelle Statutaire en 2023. Ce document n’engage pas la Direction des Sports, ni le ministère des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, ni même le PRN SI quant à son contenu ou aux préconisations formulées. Cependant il nous apparaît particulièrement intéressant concernant une forme d’activité physique et sportive en plein essor, à la fois prometteuse et suscitant de multiples questions et enjeux : les pratiques libres de remise en forme.
(1) Baromètre national des pratiques sportives – CREDOC, MSJOP, INJEP - 2023
(2) Enquête Deloitte 2020
Ce document a été réalisé dans le cadre de la formation statutaire de 4 Conseillers Techniques et Pédagogiques Supérieurs (CTPS), suite à l’obtention du concours interne à ce corps du Ministère des sports et des jeux olympiques et paralympiques (session 2022).
« Le rapport d'étude collective de cas (RECC) concerne les CTPS. Il s'agit d'un travail collectif portant sur des thématiques proposées par les CTPS et validées par les directions « métiers » concernées (DJEPVA et DS), l'Igésr-RT et l'opérateur national de formation. Les groupes constitués à cet effet bénéficient de la marge d'autonomie nécessaire à l'avancée de leurs travaux. Un référent peut être désigné par les directions d'administration centrale pour chacun des groupes.
Les travaux des différents groupes sont présentés au cours d'un temps de restitution, présidé par un Igésr-RT, auquel participent les représentants des directions de l'administration centrale, l'opérateur national de formation et toute personne jugée utile par le président du jury… »3
L'objectif est par ce travail, d'explorer une thématique au cœur de notre Ministère pour tenter d'y apporter quelques solutions dont le MSJOP pourrait s'emparer (ou pas). Ce sont les préconisations de notre rapport.
« Au regard de l’expertise des cadres CTPS en formation, ces productions sont susceptibles d’alimenter par la suite les processus de mise en œuvre des orientations politiques des ministères. L’intérêt de ce travail réside en un partage de l’expertise et de l’expérience des membres du collectif au service des politiques publiques dans le champ des sports, de la jeunesse et de la vie associative. »4
La production est contrainte sur le fond et la forme par un cahier des charges (25 pages maximum, présentation de l’organisation du travail collectif…).
Notre souhait de rendre d’accès libre notre production a trouvé un écho favorable auprès du MSJOP et ce, grâce à l’équipe du PRNSI que nous remercions chaleureusement pour leur soutien. Nous espérons que cette « matière » génèrera des questionnements, que certains s’empareront et développeront les concepts que nous avons tentés de poser dans ce travail.
(3) Note de service du 10-1-2022 - MENJS - DGRH F1
(4) Extrait du guide à la rédaction du RECC – livrable 12a – CREPS de Poitiers
Le champ d’étude de ce rapport concerne les pratiques libres de remise en forme – PLRF.
Ces activités revêtent un caractère polysémique ; il était nécessaire d’en faire une définition précise afin d’imaginer des préconisations judicieuses. La tâche n’était pas aisée tant les représentations sur la question peuvent être multiples et dépendantes de chaque individu. En parallèle de la définition du champ d’étude, nous avons réalisé une taxonomie des PLRF5, qui nous a permis d’éprouver notre définition au gré des activités que nous connaissions ou découvrions : « Est-ce que le yoga- paddle est une PLRF ? Est-ce que les mobilités douces sont des PLRF ? ». Afin d’objectiver ce travail de classification et de définition, nous avons construit un outil de détermination6 permettant de « quantifier », au filtre de notre définition, une activité peut être considérée comme une PLRF.
La caractéristique que nous avons posée comme prérequis est la finalité de cette pratique chez l’individu. Les pratiquants libres de remise en forme sont en premier lieu motivés pour des raisons de santé et d’esthétisme (la forme et les formes).
D’autre part, ils les choisissent pour leur faible niveau de contrainte, leur liberté d’accès (où je veux quand je veux). Les PLRF comprennent ainsi les pratiques totalement autonomes, sans aucun accompagnement, ni aucun lieu spécifique, ainsi que les pratiques qui sont proposées à l’individu, et dont il peut disposer à sa convenance, sans caractère (tout ou partie) d’obligation, de régularité, d’inscription… le plus souvent hors cadre fédéral.
Pour être considérées dans notre étude, ces pratiques doivent toucher, répondre à l'aspiration d'un grand volume de pratiquants. Même si elles sont pratiquées individuellement, elles doivent l'être par beaucoup de personnes et être caractérisées par une massification de la pratique ces dernières années (socialement significatives).
La massification de ces pratiques est accélérée ou facilitée par les usages numériques, pour identifier les spots de pratiques et les communautés de pratiquants, pour trouver du contenu adapté aux besoins, pour motiver à pratiquer (gamification) ou pour mesurer les performances…
Le coût de l’engagement dans cette pratique est souvent nul ou très peu onéreux, et c’est sans doute un des vecteurs de motivation, et l’une des raisons de la croissance de ce phénomène social.
Le champ de la remise en forme est proche de toutes les pratiques liées au bien-être. Cependant nous avons décidé d'exclure de notre champ d'investigation toutes les activités "non actives" ou qui ne mettent pas en œuvre la contraction musculaire (massages, spas, méditation, bains, cures…).
Cette définition s’est modelée au gré de nos recherches, nos observations ou nos immersions dans les PLRF. Nos observations participatives nous ont permis de réaliser un petit montage vidéo qui illustre en 1’42’’ la définition des PLRF :
Ces PLRF se réalisent dans un écosystème qu’il nous a semblé utile de modéliser pour imager les relations entre les différents acteurs et les enjeux qu’elles revêtent. Ce travail sur les acteurs et leurs interrelations nous a conduit à définir le concept d’incitateurs de PLRF.
Nous entendons par “incitateurs de PLRF” : les offreurs de services ou de biens qui facilitent l'accès aux PLRF. Ces biens ou services sont gratuits ou peu onéreux, d’accès libre sur des plages horaires très étendues. Ces incitateurs sont privés, marchands ou non, mais aussi publics. Les collectivités territoriales et même l’Etat jouent un rôle dans le développement des PLRF, notamment en impulsant, en finançant, en créant ou administrant des espaces de pratiques d’accès libre.
(5) Annexe 1 du RECC - https://prezi.com/view/jMV1UXLPeNIqom1TdpmE/
(6) Annexe 2 du RECC
Dans ce rapport vous trouverez :
Le PRN SI est heureux de vous proposer la lecture du mémoire de recherche d’une des membres de son équipe Préscillia Gerometta.
Dans le cadre de son Master STAPS DEVELOPPEMENT INTEGRATION SPORT ET CULTURE (DISC) à l’UFR STAPS Rennes 2 de l’Université Rennes 2 et durant son stage au PRN SI, elle a produit un mémoire sur le skatepark de Vincent Gâche situé à Nantes sous la direction scientifique de Hugo BOURBILLERES au sein du laboratoire VIPS2 avec François Le Yondre et Mickaël Attali.
Au-delà de l’excellente note obtenue, ce mémoire présente l’intérêt de croiser les éclairages de la sociologie et de la géographie sur plusieurs processus sociaux (interactions entre les pratiquants, appropriation de l’espace de pratique dans une nouvelle discipline, représentations et symboles du lieu du point de vue des skateurs) et permet d’aborder l’histoire récente de la structuration du skateboard en France, la mixité de genre, l’aménagement urbain…
Merci à la Fédération Française de Roller & Skateboard, notamment Sébastien Sobczak et Jean-Sébastien Guèze, à l’association Vincent Plage et tout particulièrement à son vice-président Karim El Alami ainsi que l’ensemble des pratiquant.e.s ayant participé à cette étude, et bravo Préscillia Gerometta pour ce travail de recherche !
Les besoins des pratiquants sportifs ont beaucoup évolué ces dernières années, portés notamment par une autonomisation croissante de la pratique, l’essor du numérique et une plus grande prise en compte des enjeux sociaux et environnementaux. Ces évolutions ont un impact sur les politiques publiques en général et sur l’action de tous les acteurs du sport, à commencer par le mouvement sportif.
Pour accompagner les fédérations, ligues / comités et clubs sportifs dans leur processus d'adaptation à ces différents enjeux, le PRN SI a lancé en octobre 2021 la réalisation d’une étude sur l’évolution des besoins en compétences, métiers et formations des acteurs du mouvement sportif, dont vous retrouverez ici le rapport complet et une vidéo de présentation.
L'objectif est simple : améliorer ou diversifier l'offre de formation initiale et continue afin de permettre aux acteurs du mouvement sportif de faire face à ces grands changements.
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